Debrouillo’City

Le projet Débrouillo’City consiste en la construction d’une grande maquette urbaine en FabLab.
Les participants sont invités à des activités à la semaine, en tiers-lieu, pour imaginer, organiser et construire les éléments d’un espace urbain.
C’est aussi l’occasion d’utiliser des machines à commande numérique, et d’autres plus ordinaires…
Cette série d’ateliers est pensée pour pouvoir accueillir les enfants, jeunes et familles de façon souple, adaptée aux contraintes particulières de leur situation administrative et des équipes d’accompagnement des centres dans lesquels ils sont hébergés.
Notre fablab : https://debrouillolab.org

Structures sociales partenaires, nous entendons répondre aux très importants besoins des familles, jeunes et enfants hébergés par les structures partenaires, en prenant en compte au plus près les contraintes de chacun :

• les familles qui sont en foyer d’hébergement d’urgence, à l’orée de l’été, n’ont pas pu organiser d’activités pour les enfants et les jeunes – soit par manque de moyens, soit par manque de disponibilité psychologique. Nous proposons un cadre extrêmement souple, couvrant tout l’été, avec une possibilité de participer de façon épisodique ou bien régulière, avec une inscription ouverte sur toute la période.
• les jeunes travailleurs hébergés en foyer ne connaissent pas suffisamment la ville, n’ont pas de réseau, ne savent pas vers qui se tourner pour rencontrer d’autres personnes dans un contexte non commercial (hors « café », hors travail).
• les jeunes en foyer composent avec les équipes sociales et leurs familles, et n’ont pas tous la visibilité nécessaire à l’organisation d’un programme d’activités l’été.
• Les plus en difficultés sont les adolescents et les jeunes adultes, pour qui les propositions sont très rares – c’est la raison pour laquelle nous proposons des activités « technologiques », avec machines et ordinateurs, ainsi qu’un niveau de réflexion géographique stimulant.
• nous proposons cette activité en tiers-lieu, bien située à proximité des nœuds de circulation urbaine, pour permettre aux participants de poursuivre l’activité quelle que soit l’évolution de leur situation administrative. Ainsi, au cours de l’année, nous avons pu suivre plusieurs jeunes au gré de leur parcours résidentiel, changeant de foyer plusieurs fois, retournant en famille, arrivant inopinément au cours de l’année, etc.
• les équipes d’accompagnement social sont en effectifs réduits pendant l’été, du fait des congés : nous leur proposons un mode d’inscription très souple, et même une « tournée de ramassage » pour conduire les participants au stage lorsque c’est utile.
• En sollicitant plusieurs structures, nous permettons aussi à chacune d’inscrire librement les personnes qu’elles accompagnent, et de leur permettre aussi de se retirer en urgence (comme cela arrive souvent) sans supporter le souci de la dynamique de groupe. Les années précédentes, nous avons constaté que les groupes étaient parfois instables, ou bien les équipes débordées par un imprévu ; en sollicitant plusieurs structures, le souci de la stabilité et de la régularité est mieux réparti.
• Beaucoup d’activités proposées sont faiblement manuelles, demandent un important bagage linguistique, ce qui est parfois difficile pour les demandeurs d’asiles les plus récemment arrivés ; nos propositions d’activités essentiellement techniques et en petits groupes d’emblées divers, permettent une intégration rapide ; nous avons pu le constater avec les ateliers « synthétiseurs » de l’été 2021, et tout au long de l’année.